Le ministre de la pêche et de l’économie maritime n’a pas attendu longtemps pour apporter une réplique à Greenpeace .Dans un communiqué , Alioune Ndoye et ses collaborateurs démontent l’organisation et battent en brèche les accusations contenues dans le document.
»S’agissant des supposés octrois de licences de pêche à des navires étrangers, aucun navire battant pavillon étranger ne peut , en l’état actuel de la règlementation sénégalaise , obtenir une licence de pêche au Sénégal si ce n’est sur la base d’un accord de pêche. Or, le Sénégal n’a d’accord de pêche qu’avec l’Union européenne , la Gambie , la Mauritanie , la Guinée Bissau et le Liberia . la Chine n’ayant pas signé d’accord de pêche avec le Sénégal , aucune licence ne peut, dès lors être accordé à un bateau battant pavillon chinois », a expliqué le ministre.
Ainsi il précise que tous les bateaux d’origine chinoise, espagnole , française, grecque ou autres détenteurs de licence de pêche au Sénégal appartiennent à des sociétés reconnues par actes notarié , de droit sénégalais. Le rapport de Greenpeace intitulé »mal de mer : pendant que l’Afrique de l’ouest est verrouillée par la Covid -19, ses eaux restent ouvertes au pillage », faisait état d’octroi de licences à des navires étrangers par le Sénégal et de l’installation d’Usines de farine et d’huile de poisson dans le pays.
